Emirates Airlines établit des normes de sécurité pour les batteries externes à bord de ses avions

Alors que les vacanciers s’installent pour ces longs voyages, il semble que le petit chargeur portable sera bientôt confronté à des turbulences. À compter du 1er octobre 2025, Emirates n’autorisera plus l’utilisation ou le chargement des batteries externes à bord pendant les vols. Cette décision fait suite aux inquiétudes croissantes concernant les incendies de batteries lithium-ion.

Bien que les passagers soient toujours autorisés à avoir une banque d’alimentation compatible dans leurs bagages à main, il leur est conseillé de charger complètement leurs appareils avant le départ, bien qu’il existe des prises de courant disponibles dans les sièges de chaque avion. Après une évaluation approfondie de la sécurité, le changement a été dévoilé en août, alors que les accidents de batteries d’avions devenaient de plus en plus fréquents, reflétant les efforts déployés à l’échelle de l’industrie pour contrôler le risque d’« emballement thermique ».

Ce que les voyageurs doivent savoir sur les batteries externes embarquées

Les directives mises à jour des Émirats arabes unis sont relativement simples : Les batteries externes de moins de 100 wattheures sont autorisées, une seule par passager et dans les bagages à main uniquement, et doivent être conservées dans les pochettes des sièges ou sous les sièges pour un accès facile. Les vérifier ? Bien sûr que non, car les batteries au lithium en vrac peuvent exploser dans la soute. Surtout, ne le branchez pas pendant le vol. Il est interdit de charger des appareils à l’aide d’une batterie externe ou de recharger la batterie externe elle-même à l’aide des ports d’avion.

Pourquoi choisir la compagnie aérienne ? C’est une façon de réduire les risques. Emirates Airlines a souligné que « la sécurité reste notre priorité absolue ». Si les batteries sont visibles dans la cabine, cela permettra à l’équipage de réagir immédiatement en cas de problème. Pour donner une idée, un chargeur d’iPhone typique atteint un maximum d’environ 20 à 30 wattheures, ce qui signifie que la plupart des modèles courants conviennent. Cependant, les voyageurs sur des vols plus longs de Dubaï à Sydney (14 heures ou plus) voudront peut-être s’assurer de vérifier les informations de capacité sur l’étiquette de l’appareil.

Pour faciliter ce changement, Emirates suggère aux voyageurs de s’assurer que leurs appareils sont complètement chargés avant de monter à bord de l’avion, même pour les vols où chaque siège dispose de prises secteur et USB-A. Bien que cela ne représente pas une interdiction totale, puisque les passagers peuvent toujours utiliser des ordinateurs portables et des téléphones en les branchant sur l’avion, cela constitue une indication d’autosuffisance, en particulier pour les voyageurs en classe économique sur les vols de nuit.

La marée montante des erreurs liées à la batterie

Cette restriction fait suite à un « examen complet de la sécurité » résultant de la popularité croissante des batteries externes et de l’augmentation des accidents liés au lithium. L’alimentation de la plupart des appareils portables provient de cellules lithium-ion et lithium-polymère, qui peuvent subir un « emballement thermique ». Cette réaction en chaîne peut provoquer une surchauffe, créant des fumées toxiques, de la fumée ou un incendie, surtout s’il est endommagé, surchargé ou court-circuité. De nombreuses batteries externes abordables ne disposent pas de fonctionnalités de sécurité telles que la recharge intermittente, intégrées aux smartphones, ce qui augmente les risques à bord dans une cabine fermée et pressurisée.

Les autorités aéronautiques du monde entier ont remarqué cette tendance. De 2018 à 2023, la Federal Aviation Administration a signalé plus de 300 incendies de batteries aux États-Unis, tandis qu’en Europe, l’Agence européenne de la sécurité aérienne a signalé des augmentations similaires. Emirates fait désormais partie des nombreuses compagnies aériennes qui renforcent leurs règles, Air Canada et Qantas ayant mis en œuvre des restrictions similaires en 2024 après des informations faisant état de dispositifs enflammés détournant des avions. Emirates Airlines espère que l’interdiction de l’utilisation active de batteries externes à bord réduira les risques d’accidents et que les membres d’équipage seront en mesure d’éteindre toute étincelle avant qu’elle ne se transforme en incendie.

Naviguer dans la zone sans frais

Ce changement pourrait être un peu ennuyeux pour le passager moyen d’Emirates – qui dessert plus de 150 destinations depuis son hub de Dubaï – sur ces vols très longs. Malheureusement, des piles déchargées signifient des écrans plus sombres lorsque vous regardez un film dans l’avion. Mais bon, c’est un petit sacrifice pour un peu de tranquillité d’esprit. La compagnie aérienne met en avant les points de vente mondiaux de sa flotte comme option de secours, ainsi que les salons de l’aéroport international de Dubaï proposant des bornes de recharge aux passagers avant l’embarquement.

Il convient de garder à l’esprit que si vous ne vous conformez pas, votre appareil peut être confisqué à la porte d’embarquement ou vous pourriez être condamné à une amende, bien qu’Emirates se concentre davantage sur l’enseignement des nouvelles règles aux gens plutôt que sur la punition. Le voyageur à petit budget souhaitera peut-être explorer les options approuvées par les compagnies aériennes ou les protections solaires, tandis que ceux qui voyagent en classe affaires et qui apportent généralement plusieurs appareils avec eux voudront peut-être commencer à repenser.

Ironiquement, Emirates est en tête des normes les plus sûres pour le ciel.

Ce n’est pas la première fois qu’Emirates accorde la priorité à la sécurité. Ils ont l’habitude de mener des inspections approfondies des cabines et de former les équipages. Emirates pourrait établir une référence pour ses concurrents en officialisant cette interdiction. L’expansion de la technologie des batteries façonne constamment les réglementations de l’Association du transport aérien international (IATA). Alors que les batteries externes deviennent de plus en plus courantes – avec des ventes mondiales atteignant 1,5 milliard en 2024 – une surveillance accrue devient essentielle pour le transport aérien.

L’approche d’Emirates, dans le cadre de notre engagement numérique continu, offre une leçon qui donne à réfléchir : se déconnecter avant le départ peut parfois être la stratégie la plus efficace pour conserver le pouvoir. Jusqu’à nouvel ordre, il est recommandé de charger complètement les appareils avant de voler et de garder les batteries externes mises à la terre.

Source Link

Scroll to Top